mardi 21 avril 2015

Spectacle et entrevue avec Robert Charlebois

Robert Charlebois est considéré comme l'un des plus grands chansonniers québécois. Quelques élèves de Musique Brébeuf et leurs parents, une vingtaine en tout, ont eu la chance d'aller voir cette légende en spectacle au Grand Théâtre le 9 avril dernier. De plus, les jeunes musiciens ont pu aller dans la loge et poser des questions à l'artiste de la soirée. Voici un résumé de ce mémorable instant.


En premier lieu, une courte description du spectacle est nécessaire. Monsieur Charlebois, vif comme le feu, a donné une représentation formidable. Les grands classiques, l'énergie, des mouvements de danse entraînants, un peu d'humour pour charmer le public, un orchestre symphonique bien en forme et puis une équipe technique efficace : tout y était. Après le dernier numéro, alors que la salle se vidait et que des sourires descendaient dans le hall d'entrée, les élèves de la concentration se tournaient les uns vers les autres et échangeaient des commentaires enthousiastes. Dans quelques instants, ils pourraient discuter avec le talentueux chanteur !

Deuxièmement, l'arrivée dans la loge fut une étape importante. On préparait les questions, on se plaçait pour avoir le meilleur angle, chacun attendait impatiemment la venue de Robert Charlebois.
Les élèves ayant posé une ou plusieurs questions sont les suivants : Thomas Roy-Rochette, Catherine Raymond, Alice Galibois-Lacombe, Anick Côté, et Laurie Caron.
Enfin, l'auteur-compositeur-interprète (mais surtout compositeur-interprète, a-t-il précisé) est entré dans la loge. Les citations suivantes ont été prononcées par M. Charlebois alors qu'il plaisantait et discutait avec les élèves, enseignants et parents.




— Quels ont été vos premiers vrais concerts ?
« Devant les camarades d'écoles, la famille. [...] Quand on me demandait de rechanter une chanson, je savais que celle-ci était meilleure que les autres. La signification des paroles m'échappent aujourd'hui mais à l'époque, si les paroles finissaient en même temps que la musique, on était bien contents. »


— Comment gérez-vous votre stress ?

« Claude Léveillé a écrit un jour sur la porte d'une loge : « Un artiste qui n'a plus le trac n'a plus sa place sur scène. » Ce que je ressens est un stress positif, un trac stimulant. Sur ce point, les artistes sont semblables aux sportifs. Ils dépendent du public. Par contre, je n'ai jamais été anxieux au point de vomir avant un spectacle. Il y a un chanteur un jour qui disait : « Je n'ai jamais jamais le trac.» Et son professeur lui a répondu : « Ne t'en fais pas, ça va venir avec le talent. »

— Quelles sont les motivations qui vous poussent à chanter, à composer ?
« À mon époque, les artistes chantaient pour prouver quelque chose, ils avaient quelque chose à dire. Aujourd'hui, les gens chantent dans le but de devenir connu. [...] Duke Ellington disait : "You ain't got nothing if you ain't got that swing" Tu le vois dans le visage des gens quand ils aiment ou ils aiment pas une chanson. Il y a une façon de jamais être connu, c'est de faire des mauvaises chansons. Personne t'en parlera jamais ! [rires] L'idée de performer, c'est divertir les gens et divertir les gens, c'est les aimer. Il y a des «matantes» desfois qui disent «Allez prends-en une autre bouchée, pis mange, pis mange.» Pour elles, «Là je veux de l'amour», c'est la tourtière qui fond. Ça prend un peu d'assurance quand même pour arriver sur scène et dire : « Jusqu'à aujourd'hui la chanson se faisait comme ça et à partir de moi la chanson va se faire comme ci. » J'ai changé la musique québécoise, c'est vrai. J'ai apporté le joual, j'ai déstructuré des chansons. Avoir sa photo dans la presse, c'est l'fun à 16 ans, à mon âge, ça fait plus rien. Peut-être que finalement je m'imaginais que je pouvais apporter quelque chose. Et comme disait Jean-Pierre Ferland : « J'étais tellement laid quand j'étais jeune que je voulais au moins me rendre intéressant. » La chanson, c'est très vaste. Il y a des artistes qui font ça juste pour le ̈cash ̈, pis c'est ben ̈l'fun ̈ aussi. [rires] »

— Parmi tous vos albums, quels sont vos chansons préférées ?
« Celle qui vieillit le mieux c'est «Ordinaire», on dirait qu'elle est intemporelle, comme les grands vins. Mon dieu, elles sont toutes incomparables, tu ne peux pas comparer «Montréal», «Ordinaire», «Le mur du son», «Lindberg», «Conception» ou «Les ailes d'un ange». Elles sont tellement différentes. Je pourrais m'en sortir par une pirouette comme ça : une maman aime ses petits enfants tous également. [rires] Il y en a des plus fortes que d'autres, comme [devant mes camardes] à l'école. C'est le public finalement qui décide ce qui reste dans l'oreille, ce qui passe à l'histoire et ce qu'ils aiment encore après 15 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans... 50 ans. Il y a aussi des chansons qui font «pssht» et puis c'est bon. Un Pepsi fait «pssht», tu le bois et il reste rien. Et il y a les grands vins. »

— Quelles sont vos inspirations ?
« La vie qui passe. Il s'agit simplement de trouver un nouvel angle. Ça peut arriver n'importe quand. Par exemple, un jour tu ouvres
la porte d'un magasin, tu vois quelque chose que personne n'avait jamais considéré sous cet angle et ça y est : tu as l'idée pour ta chanson. Ce jour-là, t'es content. Mais ça prend pas juste des idées pour écrire, ça prend aussi des émotions. »

— Quel est le moment le plus fort sur scène ?
« Quand ça s'arrête. [rires] Non, tout est bien sur une scène. Tu vois qu'une chanson marche avec le visage, le sourire et l'éclair
dans les yeux des gens. Tu sais qu'une chanson marche bien avant que [le public] applaudisse. C'est comme ça. Ensuite, tu peux

encore retravailler tes chansons. [...] Si ta chanson n'est pas bonne et que les gens changent de fesse sur leur siège en t'écoutant, même Quincy Jones ne pourra rien faire. “A good tune is a good tune“, Johnny Cash. [rires]. »

— Avez-vous dû faire beaucoup de sacrifices pour vous rendre ici dans votre vie ?
« [Longue réflexion] Je ne pense pas. [...] Quand ton usine est dans ta tête, tu ne peux jamais prendre de vacances. [...] Mes “shows“ sont toujours nouveaux, dans des nouvelles salles, donc aucune routine possible. C'est mon genre de vie à moi. Il y a des gens heureux d'aller “puncher“ à l'usine, aussi. Une chance qu'on n'est pas tous frisés et qu'on ne joue pas tous de la guitare, il n'y aurait plus personne dans la salle ! [rires]»

C'est ce qui a complété l'entrevue. Avant de partir, monsieur Charlebois a donné un important avis : « Si vous n'avez pas la passion, arrêtez tout de suite. Si vous comptez vos heures, arrêtez tout de suite. »

Finalement, alors que la légende de la chanson québécoise quittait la pièce, la tension est redescendue. Les élèves, les quelques parents et les peu nombreux professeurs étaient totalement ravis. C'était une chance et un plaisir d'avoir pu parler à Robert Charlebois.

Catégorie: Culture

Par: Marie Pier Tremblay 

vendredi 10 avril 2015

Robes de bal

Si vous n'avez toujours pas votre robe de bal il faudrait penser à la chercher car le bal arrive a grands pas! Voici quelques idées qui, j'espère, pourront vous aider.

Mon premier conseil serait d'éviter à tout prix les robes qui sont trop transparentes ou avec une trop grande ouverture parce que même si elles peuvent être très belles n'oublis pas que tu n'es pas sur un tapis rouge. Le bal reste tout de même une activité avec l'école! Même chose si tu choisis une robe courte: fais attention à la longueur! 



Pour les robes longues, il y a plusieurs sortes: celles de style princesse (très volumineuses), le style sirène (plutôt moulantes dans le haut et le bas de la robe est évasé), des robes moulantes ou encore une robe avec le buste serré et la taille plus lousse. Ce ne sont que des exemples car les possibilités sont presque infinies.


C'est à peu près la même chose pour les robes courtes, il existe beaucoup de modèles différents.
Si tu hésites entre une robe courte ou longue, tu peux toujours choisir un compromis comme une robe plus courte sur le devant que le derrière ou encore une robe qui arrête aux genoux. Par contre, attention à la taille si tu es petite car une robe longue peut donner l'impression que tu es encore plus petite!



















Si tu voulais une robe de couleur noire ou blanche mais que tu hésites parce que tu trouves que ta tenue va manquer d'éclat, n'oublis pas que tu peux mettre une touche colorée avec un sac, des souliers, des bijoux ou même des accessoires pour les cheveux.





















Pour ce qui est de l'endroit où l'acheter, la plupart des centres d'achats ont des boutiques spécialisées en robes de bals/robes de mariages où tu peux trouver ton bonheur. Si tu préfères les styles plus classiques ou «vintage», il y a une boutique géniale à Montréal qui se nomme Boutique 1861. Par contre, tu peux aussi magasiner facilement en ligne sur ce site. C'est définitivement ma boutique coup de cœur, car en plus d'avoir de magnifiques vêtements, la majorité de leurs prix sont très abordables. Si tu as un plus gros budget, tu peux opter pour une robe faites sur mesure. Tu es ainsi sûre d'avoir une robe parfaitement à ton goût et qui te vas comme un gant. Par contre, à cette période de l'année, il se peut qu'il soit trop tard pour les robes sur mesure.


 Catégorie : Mode
Par : Catherine Raymond




mardi 7 avril 2015

La saison des concours est commencée!

Brébeuf démarre en force l’année 2015 avec ses derniers résultats. Dans les dernières semaines, plusieurs élèves de la 1ère à la 5e secondaire ont représenté l’école aux concours de Montréal, Québec et St-Hubert. 

Tous les ensembles sont revenus fièrement avec des mentions d’or ou d’argent. Le 19 mars, les 55 musiciens de l’harmonie intermédiaire ont participé au MusicFest de Montréal, sous la direction de leur enseignante, Julie Mathieu. Les juges ont attribué une mention «Argent» pour cette prestation. Les élèves ont pu profiter de ce voyage pour faire une visite de la ville. 



Le 21 mars, trois ensembles se présentaient à la première édition du concours Jazz/Pop de Québec qui se déroulait à l’école de la Camaradière. Le Dixieland de 3e secondaire, qui jouait pour la première fois en concours, s’est mérité une mention «Argent»! Ensuite, le Stage Band avancé a aussi reçu la mention «Argent». Finalement, une mention «Or» a été décernée au Jazz Vocal.

Le Stage Band et le Jazz Vocal peuvent espérer de bons résultats au Heritage Festival à Boston, sur lequel ils travaillent présentement. 


Le 28 mars, le Dixieland de 4e secondaire et le Stage Band intermédiaire ont représenté l’école à la 39e édition du JazzFest des jeunes du Québec à St-Hubert. À nouveau, Brébeuf s’est démarqué : mention «Argent» pour le Stage Band et mention «Or» pour le Dixieland. 



Les musiciens de Brébeuf n’ont pas chômé ces derniers temps, vous pouvez me croire. Et ce n’est pas terminé. La saison des concours se poursuivra jusqu’en mai. 

À venir : Concours solistes et petits ensembles (18 et 19 avril), Heritage Festival de Boston (23 au 26 avril) et le Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec (14 au 17 mai).

Catégorie: Événements à Jean-de-Brébeuf

Par: Jeanne Picher-Labrie

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